Animaux de compagnie, ou pas.
Le terme animal, est souvent utilisé pour distinguer le reste du monde animal des humains. Le langage courant diffère également du biologique par le fait que ‘animal’ renvoie souvent à une certaine taille qui exclut entre autres les insectes.
Les hommes, depuis la nuit des temps, ont prêté aux animaux de compagnie ou pas, des vertus ou des caractéristiques soit humaines, soit divines. Mythes fondateurs et mythologies font une place essentielle à des animaux parfois réels (louve, renard pâle, aigle du Caucase), parfois fantastiques (hydre, dragon, oiseau-tonnerre…). Le thème de la métamorphose de l’homme en animal y revient souvent (Lycaon, Callisto) et nombre d’êtres mythiques sont mi-humains, mi-animaux (femme bison, Minotaure).
Certains animaux sont devenus des symboles, et on n’est pas étonné que les expressions populaires en fourmillent (avoir le cafard, devenir chèvre, noyer le poisson). Bon nombre de contes sont anthropomorphiques : les contes africains, par exemple, font de certains animaux des archétypes de qualités humaines : le lièvre (Lëk en wolof) et l’araignée (Jargooñ) personnifient l’astuce et l’intelligence, la hyène (Bukki) la bêtise gloutonne. Les animaux tiennent une grande place dans le vocabulaire amoureux (biche, lapin, crapaud mort d’amour) depuis le Cantique des cantiques (brebis, colombe), mais aussi dans les insultes (butor, ours mal léché), d’ailleurs parfois dénommés « noms d’oiseaux »…
Certaines espèces d’animaux ont également été déifiées par certains peuples. Les animaux dans les univers de fiction sont toujours très abondants. L’art martial d’animal imite des animaux, pour leur redoutable efficacité martiale.
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